Saint-Sulpice

Village en balcon accroché à ses falaises : des ruines médiévales en escaladent les parois, tandis que des habitations semi troglodytiques, adossées au rocher, prolongent le bourg.

De part et d’autre, les routes en corniche offrent les points de vue parmi les plus saisissants de la vallée du Célé.

Outre les ruines de son château féodal du XIII° siècle, son église romane, ses maisons semi-troglodytes…on retient aussi, disséminé sur tout le territoire communal, le patrimoine construit par l’homme au fil des siècles : murets, caselles, abris de bergers, puits, mares, fontaines, traces de carrières de sable, de meulières, vestiges de briqueteries, de four à chaux  ou de phosphatières…

En savoir plus

Présentation du territoire:

La commune de Saint-Sulpice se situe au Centre-Est du département du Lot, à 28 km de Figeac et à 48 km de Cahors.

Elle est rattachée au Canton de Causse et Vallée, et à l’arrondissement de Figeac. Elle fait partie de l’intercommunalité du Grand Figeac. Elle est une des 102 communes du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy.

Elle jouxte les communes de Marcilhac sur Célé, Espédaillac, Brengues et Saint-Chels.

Environnement:

La commune de Saint-Sulpice est traversée au sud par la rivière Célé, avec présence de falaises entaillant le territoire, et créant une vallée inondable, d’une altitude inférieure à 200 mètres. Les abords de la vallée sont marqués par la présence de coteaux, souvent de forte déclivité, de part et d’autre de celle-ci. Une fois la déclivité passée, le reste du territoire offre une topographie vallonnée. Saint-Sulpice est une commune caractéristique des Causses du Lot du fait de la pauvreté de son sol (hormis la plaine de la vallée du Célé) ; le territoire communal est fortement boisé (plus de 680 ha, soit près de 52%), constitué essentiellement de chênes pubescents, entrecoupés par des garrigues (pelouses sèches avec quelques arbrisseaux disséminées. L’agriculture occupe cependant encore une place importante, avec des prairies artificielles, quelques cultures de maïs et de céréales dans la vallée du Célé, mais également de plus grands espaces cultivés sur le reste du territoire : prairies et céréales.

La commune de Saint-Sulpice offre une richesse écologique importante ; on peut recenser sur son territoire deux Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) : la rivière et la vallée du Célé et les falaises environnantes, ainsi qu’une zone Natura 2000.

La commune de Saint-Sulpice, au même titre que les autres communes de la vallée du Célé, est reconnue comme site inscrit depuis 1974, de par son patrimoine paysager et son bâti exceptionnel.

Le bourg s’est construit en orientation Est-Sud/Est, permettant de se protéger des vents dominants et de profiter au maximum du soleil en hiver, et en coteau de façon à éviter les inondations. C’est un village perché caractéristique, adossé à la falaise, les maisons s’organisant le long d’un axe principal et occupant les replats du versant grâce à des terrasses successives.

L’implantation des hameaux a été influencée par les reliefs, et s’est peu modifiée au fil des ans, si ce n’est une urbanisation récente qui s’est faite au gré des opportunités foncières.

Au dessus du bourg, en bordure de la D13, un promontoire avec une vue à 180° offre un panorama vertigineux de la vallée du Célé, ainsi qu’une vue en cascade sur le bourg.

Démographie:

La population de Saint-Sulpice est de 145 habitants en 2013; elle a progressivement retrouvé un nombre d’habitants sensiblement similaire à celui du recensement de 1968 (147 habitants), après avoir connu une baisse de 1968 à 1999 (109 habitants).

La commune de Saint-Sulpice compte également un nombre importants de résidents saisonniers, puisque le nombre de résidences principales et de résidences secondaires est quasiment équivalent.

La population active de Saint-Sulpice est composée d’exploitants agricoles, en diminution puisque se limitant à 5 à l’heure actuelle ; les actifs étant plus nombreux à l’heure actuelle à travailler à l’extérieur du village (Figeac, Cajarc, Cambes…).

Les entreprises du village se limitent à :

  • 1 camping avec snack
  • 1 traiteur
  • 1 potier
  • 1 E-commerce
  • 4 auto-entrepreneurs multiservices
  • 1 restaurant à la ferme
  • 1 point de vente de produits du terroir
  • 1 assistante maternelle

Tourisme:

La commune de Saint-Sulpice a un fort potentiel touristique. La rivière Célé permet des activités telles que la pêche, la baignade, la pratique du canoë-kayak.

Il est possible de pratiquer l’escalade sur un rocher équipé et référencé, surplombant le village.

Le GR 651 attire nombre de marcheurs sur sa variante du chemin de Saint-Jacques de Compostelle. D’autres chemins, récemment balisés, facilement accessibles, offrent de nombreuses possibilités de randonnées.

Coordonnées

Téléphone : 05 65 40 64 64

Adresse : Le Bourg 46160 SAINT SULPICE

Email : mairiesaintsulpice46@orange.fr

Site internet : http://www.saint-sulpice46.fr/

Lieux touristiques

La commune de Saint-Sulpice compte, sur son territoire, deux monuments historiques. Par ailleurs, la commune de Saint-Sulpice dispose d’un éventail d’édifices non protégés participant à sa richesse patrimoniale : l’église bien sûr, mais également plusieurs porches d’entrée dans le village et disséminés sur son territoire, croix, caselles, puits, points d’eau, murets, aires de battage…

Les ruines du château médiéval -classement de 1988-

Le château fut établi à partir d’un édifice primitif médiéval qui verrouillait à cet endroit la vallée du Célé. Cette place forte fut aménagée au XVI° siècle par la famille d’Hebrard de Saint-Sulpice, en une demeure somptueuse réputée. Il n’en reste que quelques pans de murs et éléments d’architecture ; il fut en effet rasé au XIX° siècle pour permettre la construction d’un château lui-même rasé dans les années 80. A ce jour, il ne reste que quelques vestiges du château médiéval : salle voutée sous la terrasse et quelques éléments de remparts et de porte d’entrée.

Le dolmen du Rat (classement en 2011)

Il fut construit au néolithique récent. Il est exceptionnel par ses dimensions et par l’état de conservation de ses éléments architecturaux, et notamment de sa chambre funéraire : close sur 4 côtés, une dalle en surface constituant la dalle de fermeture. Le sol est couvert d’un dallage mixte et la chambre s’ouvre au sud-est sur l’extérieur. Une stèle aniconique de forme triangulaire s’élève à l’entrée. La chambre s’insère dans un cairn bien préservé.

Par ailleurs, la commune de Saint-Sulpice dispose d’un éventail d’édifices non protégés participant à sa richesse patrimoniale : l’église bien sûr, mais également plusieurs porches d’entrée dans le village et disséminés sur son territoire, croix, caselles, puits, points d’eau, murets, aires de battage…

L’Eglise de Saint-Sulpice

le texte qui suit est le fruit des recherches de Mme Raymonde Lohezic

Entre 1568 et 1570, l’ancienne église de Saint-Sulpice fut brûlée par une compagnie de 140 à 160 Huguenots qui venaient de La Rochelle avec l’intention de détruire toutes les églises sur leur passage. Pendant que l’on travaillait à la réparation de l’église, la messe était célébrée dans une maison particulière qui fut également détruite par le feu, mais accidentellement, en 1571.

En 1572, l’église était reconstruite avec les pierres de l’église de Saint-Martin (petit monastère et son Eglise) dont il ne reste aujourd’hui aucun vestige. Saint-Martin possédait une tuilerie briqueterie d’où proviennent les briques qui forment la voûte.

En 1670, l’Evêque demande que l’on bâtisse une autre église. A cette époque, on trouve la trace d’un  acompte de 180 livres, somme réunie par les habitants et versée à un maître maçon de Cénevière, sur le prix de la construction : il s’agirait des deux chapelles qui auraient été ajoutées à cette époque.

En 1752, il est question de réparations faites à l’église. Ces constructions et réparations ont abouti à l’église actuelle ; elle est petite, mais avec ses deux chapelles elle est assez grande pour la population de la paroisse.

En entrant, on remarque le bénitier en pierres du pays ; à droite, la plaque de marbre noir où l’on a gravé en lettres d’or les noms de Jean d’Hébrard de Saint-Sulpice (dernier représentant mâle de cette noble famille) et de ses camarades du village qui sont comme lui tombés au champ d’honneur durant la guerre de 1914/1918.

A gauche, les fonts baptismaux qui, à l’origine, étaient fermés par une porte en chêne à double battants.

A droite, dans la chapelle de la Sainte Vierge, se trouve l’autel Louis XIII en bois doré. On remarque, aux quatre coins de cette chapelle, des sortes de petits masques qui furent mis à jour lors des travaux de rénovation, et dont on ignore totalement l’origine. Dans cette chapelle, se trouve le confessionnal creusé à même le mur de pierre.

Dans la chapelle de gauche, un tableau représentant le Christ en croix entre la Vierge et Saint-Jean, et à ses pieds, le Saint-Patron de l’église, mais sans ses attributs épiscopaux. A l’origine, il y avait dans le bas du tableau, un petit paysage représentant le château des Hébrard de Saint-Sulpice, mais le tableau est trop abîmé pour en retrouver la trace. Par contre, en bas à droite, un écusson est encore bien visible ; il figure les alliances principales de la famille d’Débrard : Gourdon, Ginouillac, Montsalves, Levis. Il est surmonté de la couronne de Comte. Ce tableau a été offert à la paroisse par Marguerite Balaguier, épouse de Bertrand d’Hébrard de Saint-Sulpice.

Dans le chœur, simplement le Sacré Cœur et Saint Sulpice. A gauche, la sacristie et à droite, l’entrée du confessionnal pour le prêtre. L’autel en pierre du causse est l’œuvre, ainsi que la rénovation de l’église en 1989, de l’artisan maçon du village (Mr Chalié). Si l’on soulève la nappe d’autel, on peut apprécier la patine qu’il a su donner à la pierre qui semble de marbre. Le vitrail de facture contemporaine a été financé par une souscription faite auprès des habitants du village lors des travanx de rénovation de 1989.

Jusqu’en 1989, date des travaux qui ont donné à l’église son aspect actuel, des boiseries recouvraient le bas des murs dont le haut était crépi. Lors du décrépissage, furent mis à jour des vases d’acoustique, dont on peut voir un spécimen dans le chœur.

Une des deux cloches fut offerte par Monseigneur d’Hébrard de Saint-Sulpice à sa paroisse natale. La fonte de cette cloche s’est effectuée sur la place de l’église, et la châtelaine a jeté quelques pièces d’or dans la coulée ; c’est pour cette raison que cette cloche produit un son cristallin, contrairement au son grave habituel.

Acteurs Économiques

  • FERME DU MAS DE THOMAS : 05 65 40 02 55 / 06 87 92 00 06,  www.fermedumasdethomas.fr
  • TRAITEUR LA PAELLA DE SAINT-SULPICE : Denis Martinez : 06 14 56 79 40
  • CELE SERVICES : service à la personne, entretien maison, gîtes, petits travaux divers : Catherine FOUINAT - 06 81 89 44 35
  • Vide maisons, entretien espaces verts : Julien LASCOUT - 06 77 80 69 99
  • TRAVAUX AGRICOLE E.T.A.P. DU CAUSSE - Mas de Jordy - 06 72 88 44 95
  • ENTREPRISE AGRICOLE - RAMES Patrick  - 05 65 40 55 83